Antequera est une ville d'une grande richesse culturelle et économique.
Son centre historique est composé de plus d'une cinquantaine de monuments et d'édifices, dont certains datent de l'âge du bronze, comme les dolmens de la grotte de Menga, de Viera et du Romeral. Dans son centre historique couronné par le château et la basilique Santa María, se succèdent les collégiales, églises, couvents, palais, arcs, portes, ermitages, maisons seigneuriales, et même une "alcazaba" ou casbah.
Dans cet ensemble, le palais de Nájera (XVIIIe siècle), qui abrite aujourd'hui le musée municipal, le couvent des Catalinas ou le palais des marquis de la Peña, de style mudéjar et Renaissance, méritent une attention toute particulière.
La visite du site naturel d'El Torcal, dans les environs, est fort recommandable.
Ne manquez pas non plus les fêtes de la Semaine Sainte, héritières d'une grande tradition ancestrale.
A voir: L'Alcazaba
Les plus anciennes références écrites connues sur la cité islamique d’Antequera datent de la première moitié du XIe siècle et prennent la forme d’un poème de Samuel Ibn al-Nagralla, visir juif du roi Badis de Grenade.
La cité qui surgit vers l’ancienne colonie romaine, réussit à configurer un espace à l’intérieur d’une enceinte murée de 62 000 mètres carrés.
La Alcazaba a été classée Trésor National, sous la protection de la Declaración genérica del Decreto du 22 avril 1949, et de la Loi 16/1985 sur le Patrimoine Historique Espagnol.
Elle se dresse sur une colline de la localité.
Son histoire remonte à l’époque romaine mais ce fut sous l’occupation arabe qu’elle acquit toute son importance.
En 1410, elle fut reconquise par l’infant Don Ferdinand, qui lui donna le nom d’"Antequera".
Dans ses dépendances, on célébra à plusieurs reprises les Courts d'Aragon, qui eurent comme acteur principal le roi Alphonse V en 1429.
Dans l’ensemble de la médina islamique ceint de murailles on distinguait deux enceintes qui se différentiaient plus ou moins: la Alcazaba, (château), qui couronnait tout le quartier arabe El Cerro, et une deuxième rocade qui, en descendant depuis la Porte de la Villa continuait vers le Postigo del Agua et la Porte de Malaga, pour revenir à la Torre Blanca.
La plus importante tour de toute l’enceinte est celle de l’Homenage (hommage). Son plan est angulaire.
Une porte flanquée de deux grands fûts de colonnes lisses et un linteau mènent à l’intérieur.
Parmi les pièces de intérieures, il y en a plusieurs de plans rectangulaires coiffées de voûtes en berceau.
Sur cette tour, on construisit en 1582, un petit temple avec un clocher pour y loger la grande cloche de la cité.
Reliée par un pan de mur à cette tour, nous avons la Torre Blanca, qui surprend par la perfection technique démontrée dans la dimension de sa pierre de taille.
Accès GPS: 37° 0'51.17"N - 4°33'28.13"O